Top 10 des expertises digitales du futur

Paru en octobre, le Future of Jobs Report 2020 réalisé par le World Economic Forum pose quelques premiers jalons, précieux en ces temps incertains, sur les perspectives d’évolution des emplois et des compétences attendues en lien avec les progrès technologiques pour les années à venir.

En replaçant l’impact de la pandémie, analysé avec un sang-froid bienvenu sur la base d’indicateurs clés, dans un contexte historique plus large, en nommant les écueils qui se dessinent (la « double disruption » générée par l’automatisation, en plus de celle qui résulte de la pandémie actuelle, de nombreux « skills gaps » à combler rapidement, des inégalités qui s’en trouveront exacerbées) mais aussi les solutions à envisager (nous ne vous avions pas menti, #reskilling et #upskilling sont bien les mots clés du moment* !), le rapport se veut avant tout lucide, et se montre presque rassurant (lorsqu’il n’est pas effrayant !), au moins pour les talents du digital, au moins pour certains. En effet, les experts déployés sur quelques sujets de pointe (Big data, intelligence artificielle et machine learning, IoT, sécurité des données, process automation, développement IT) n’ont pas d’inquiétude à avoir. Ce sont les compétences pour lesquelles la demande croit le plus fortement actuellement. Mais dans ce top 10, issu d’un top 20 publié dans le rapport, quelques fonctions plus « classiques » s’invitent en très bonne position (les experts du marketing digital, 4èmes, et les incontournables business developers, 6èmes ), et c’est une bonne surprise.

Aux portes du classement, en 11ème place, et donc exclus de notre tableau d’honneur, se trouvent les Project managers, rôle toujours essentiel à la transformation digitale et à l’innovation. Laissons ceux qui le souhaitent philosopher sur le passage de la culture projet à la culture produit, qui pourrait expliquer qu’ils se soient laissés distancer par des spécialistes plus techniques. Ils restent dans le top 20 et c’est l’essentiel !

* Quelques chiffres qui nous ont particulièrement intéressés chez Reemind : selon le rapport 40% des salariés nécessiteront un effort de reskilling de 6 mois ou moins, et 66% des employeurs interrogés pensent que leurs efforts d’upskilling et reskilling devraient générer un ROI en moins d’un an.
Published on 16 novembre 2020