Etes-vous prêts pour le #BigShift ?
Alors que le hashtag #TheBigShift s’enflamme sur LinkedIn, certains experts prédisent une vague de démissions massive suite à la crise du Covid (#TheGreatResignation), avec des travailleurs aujourd’hui prêts à repenser entièrement leur carrière.
Selon le Microsoft 2021 #WorkTrendIndex, 40% des salariés réfléchissent actuellement à quitter leur employeur actuel, et 46% prévoient de déménager grâce au télétravail.
En France, nous sommes les témoins d’une forte évolution dans l’approche du travail (la « work culture ») : avec l’avènement du télétravail – le plus souvent partiel, mais dans certains cas total – les « organisations flexibles » sont en train de devenir une nouvelle norme. La flexibilité est bien le mot-clé du moment, et devient un critère déterminant dans le cadre du recrutement : les employeurs recherchent des profils « adaptables », « souples », « capables d’évoluer dans des environnements mouvants »… Les soft skills sont plus que jamais valorisées.
Les profondes remises en question liées aux confinements, à la crise économique, et à la dimension inédite de cette situation imprévue qui a ébranlé nombre de certitudes a également boosté les initiatives entrepreneuriales, ainsi que la volonté des candidats de s’engager dans des projets à impact (#positiveimpact), qu’il soit sociétal ou environnemental.
Cette évolution forte et rapide de notre approche du travail et de nos carrières suite aux interrogations occasionnées par ces confinements successifs, à ces nouveaux outils qui sont entrés dans notre quotidien, à ces modes de collaboration inédits, REEMIND le vit sur le terrain du recrutement, auprès des managers experts du digital et de l’innovation. Le cabinet s’est donc basé sur son analyse du terrain pour décomposer ce « shift » dans les carrières et la « work culture » en 4 axes majeurs :
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Un shift fonctionnel et sectoriel :
La crise a été pour beaucoup de candidats l’occasion d’une prise de conscience de l’insatisfaction liée à leur situation actuelle et de la nécessité d’évoluer vers un poste plus en accord avec leurs ambitions ou leurs valeurs. Changement de fonction, changement de secteur, et parfois, les deux ! Certains ont déjà sauté le pas, d’autres nous ont confié qu’ils prévoyaient de le faire cette année, mais l’envie de changement est bien là.
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Un shift organisationnel :
Longtemps tabou ou péniblement accordé à quelques rares élus, le télétravail s’est imposé d’un coup, entrainant dans son sillages de nombreux avantages jusque-là inaccessibles à la majorité des salariés : des horaires plus flexibles, avec une priorité accordée aux résultats concrets plutôt qu’à la présence sur le lieu de travail, une plus grande autonomie dans les approches et des process assouplis… autour de la sphère professionnelle, la sphère personnelle s’est donc agencée différemment, et l’équilibre s’est instauré autrement, avec de nouvelles opportunités, mais aussi de nouvelles difficultés. Les deux sphères étant de plus en plus poreuse, les salariés ont aussi de plus en plus de mal à déconnecter, et les DRH ont dû faire face à de nombreux burn outs post covid.
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Un shift géographique :
Là encore, des barrières sont tombées dans la mesure où les opportunités accessibles à un salarié sont de plus en plus décorrélées de sa localisation géographique. Avec le télétravail il devient possible en théorie de conserver son emploi tout en déménageant dans une autre ville ou à la campagne. Inversement, à localisation ISO, le champ des possibles s’est élargi à des opportunités en remote à des distances plus ou moins importantes, et même à l’international : Google, Facebook et de nombreuses startup ont ouvert leurs recrutements au niveau global.
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Et enfin, plus profondément, un shift philosophique :
Isolés face à leur écran pendant le confinement, de nombreux salariés ont éprouvé un sentiment de vacuité, et de décalage par rapport à leur poste. L’éloignement a révélé ce que le cadre de travail, les liens avec les collègues et le quotidien au bureau avait fini par masquer : le fait que leur fonction en elle-même ne leur correspondait pas vraiment. Ceux qui ont vécu cette prise de conscience sont aujourd’hui à la recherche de sens. Certains ont déjà sauté le pas d’un changement de poste, ou de secteur, ou de région, ou d’organisation pour laisser une plus grande place à leurs passions ou à leur vie de famille, d’autres font de la recherche d’un nouvel équilibre une priorité. Quelle que soit l’intensité de cette prise de conscience, les conséquences seront profondes et durables.
Découvrez ci-joint une #infographieReemind qui met en lumière les 4 axes de ce shift, et interroge le #futureofwork :
#TheGreatResignation ? Peut-être pas, mais le #futureofwork est clairement flexible, and il est temps de se préparer à des modes de collaborations hybrides #hybridwork !