Les critères de sélection des Start-ups du French Tech 120

Les critères ont été fixés conjointement par la Mission French Tech et la BPI. Les start-ups du Next 40 intégrant d’office le French Tech 120, pour les 83 nouveaux entrants, les critères ont été exclusivement financiers, avec un bel effort de représentativité au niveau national :

• 50% des effectifs du classement ont été sélectionnés sur la base des plus importantes levées de fonds (supérieures à 10 millions d’euros sur les 2 dernières années)
• L’autre moitié a été constituée à partir du volume de chiffre d’affaires (minimum 3 millions d’euros) corrélé à la croissance annuelle (supérieure à 50% jusqu’à 10 millions d’euros de CA et +25% au-delà de 10 millions)

Plus de 300 startups ont postulé à cette sélection, dont la liste sera revue chaque année par le gouvernement. Pour cette première édition de l’indice French Tech 120, ce sont majoritairement des acteurs du BtoB qui intègrent la liste, avec 3 domaines plus largement représentés : 20% de Healthtech, 16% de retail 16 et 11% de Fintech, ce qui montre bien le dynamisme de l’innovation dans ces secteurs d’activité.

un accompagnement dédié aux entreprises en hyper-croissance

La proposition de valeur de l’accompagnement, voulu et organisé par le gouvernement, semble solide. Les services sur mesure proposés par le gouvernement, destinés à s’étoffer en permanence, couvrent cinq catégories : le développement à l’international, le financement, l’accès au marché, le recrutement de talents et l’accompagnement dans toutes les relations avec l’administration.

La French Tech annonce ainsi dans son communiqué que « les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un suivi sur-mesure, comprenant notamment des opportunités de contrats avec l’État, une facilité d’expérimentation de leurs solutions et produits, un accompagnement par un Startup Engagement Manager et une visibilité renforcée ».

Un objectif de visibilité pour promouvoir l’emploi dans les start-ups

Premier frein au développement rapide des start-ups matures : le recrutement, devenu aujourd’hui un axe majeur de leur développement. « C’est en enjeu en termes de créations d’emplois, car la dynamique French Tech est en train de devenir l’un des principaux moteurs de la création d’emplois en France avec plus de 25 000 emplois nets qui seront créés en 2020 par nos start-up ». indique Cédric O, secrétaire d’État chargé du numérique.

Une belle initiative qui, nous l’espérons, permettra de promouvoir la France dans l’écosystème mondial de la Tech, qui manque aujourd’hui de géants technologiques européens.

Pour en savoir plus : le communiqué de la French Tech sur FT120